Retour d’un temps sec pour plus d’une semaine

« Cette semaine, un anticyclone se met en place favorisant un temps beaucoup plus sec sur l’Hexagone. » Une situation qui intervient après plus d’un an très arrosé, constate Météo-France. Depuis le 15 octobre 2023, les passages pluvieux se sont succédé et les périodes sans pluie ont rarement duré plus de quelques jours.

« Une période sèche de plus d’une semaine »

Depuis le week-end dernier, un anticyclone en provenance de l’Atlantique s’est étendu et maintient son influence sur le pays. Cette semaine, « les conditions sont donc sèches sur la plupart des régions mais avec des grisailles et bancs de brouillard assez fréquents en matinée, ayant parfois du mal à se dissiper en journée ».

Si des passages pluvieux ont traversé la région du Languedoc-Roussillon en début de semaine, avec des pluies qui pourraient s’étendre encore jusqu’au massif pyrénéen, « une période sèche de plus d’une semaine » est attendue sur la plupart des régions. Une situation qui n’est arrivée « qu’à deux reprises depuis le début de l’année 2024 », relève le prévisionniste.

Les perspectives pour le début de novembre ne semblent pas propices à un retour rapide des précipitations, informe Météo-France.

Cumul moyen annuel de pluie dépassé

Dès le 26 octobre 2024, le cumul moyen annuel de précipitations a été dépassé, par comparaison avec les normales de la période 1991-2020. Cet enchaînement d’épisodes perturbés depuis un an est « remarquable à l’échelle du pays », souligne le prévisionniste.

La pluviométrie est ainsi excédentaire plus de deux mois avant la fin de l’année dans de nombreuses villes et régions. Les cumuls sont le plus importants sur un « large quart nord-est » de la France.

Il est par exemple tombé 739 mm (millimètres) de pluie à Strasbourg entre le 1er janvier et le 26 octobre 2024, soit 16 % d’excédent, comparativement à la normale annule de 636 mm. Les villes du Mans et de Paris atteignent respectivement 26 % d’excédent (875 mm depuis le 1er janvier) et 25 % d’excédent (634 mm).

En revanche, la pluviométrie est déficitaire sur les dix premiers mois de l’année dans certaines régions, notamment le Languedoc-Roussillon, la Corse, la Basse-Normandie et le Midi-Pyrénées, détaille Météo-France. Il n’est tombé que 300 mm de pluie à Perpignan depuis le début de l’année, soit 48 % de déficit depuis par rapport à la normale.