Prairies permanentes Les fréquents passages pluvieux favorisent la pousse de l’herbe
Au 20 juillet 2021, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 10 % à la pousse de référence calculée sur la période de 1989 à 2018, d’après Agreste. « La situation s’est nettement améliorée dans la plupart des régions à la faveur d’un temps humide et de températures conformes aux normales », analyse le service de la statistique du ministère de l’Agriculture.
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« La part de pousse réalisée au 20 juillet 2021 est supérieure de 7 points à celle de la période de référence alors qu’un mois auparavant elle était légèrement déficitaire, indique Agreste, dans sa note d’Infos rapides publiée le 29 juillet 2021. Elle représente désormais 83 % de la pousse annuelle contre 76 % pour la référence de 1989-2018 ».
La pousse cumulée des prairies permanentes se retrouve excédentaire en Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, Île-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est. Ailleurs en France, elle est normale. « Le déficit de pousse s’est résorbé dans les Pays de la Loire, il s’est atténué en Occitanie. La situation s’est toutefois dégradée dans l’extrême sud-est », relate Agreste.
Une amélioration dans 90 % des régions fourragères
Toujours au 20 juillet 2021, la moitié des régions fourragères affichent une pousse excédentaire par rapport à la normale et 9 % sont déficitaires. « La moitié des régions fourragères de l’Occitanie sont dans ce cas », note le service du ministère.
En Bourgogne, Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire, Poitou-Charentes et Limousin, « plus des deux tiers des régions fourragères sont excédentaires ».
En comparaison au mois précédent, « la situation s’est améliorée dans 90 % des régions fourragères, en particulier dans toutes celles de la moitié nord du pays », explique Agreste.
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