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Broutards L’offre tend à progresser

Après un début de semaine perturbé par le jour férié de la Pentecôte, les disponibilités tendent à croître. L’arrivée de la pluie a stoppé momentanément les travaux de fenaison. Les éleveurs profitent de la bonne tenue des cours pour mettre à la vente leurs animaux. Un certain nombre d’entre eux surveille également de près la hausse des cours des céréales et décharge les prairies pour limiter les coûts de production. Les engraisseurs sont, quant à eux, confrontés à un effet de ciseau entre la progression continue de leurs charges et la stabilisation des prix de la viande.

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Sur les marchés de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, le commerce reste régulier dans les bons broutards lourds ou les taurillons charolais. Les animaux de 400-450 kg de conformation U se négocient à 3,50 € de moyenne. La tendance est en revanche plus lourde du côté des limousins. À Ussel, les broutards U de 350-400 kg voient leur prix se tasser à 3,55 €.

 

Dans l’Ouest, le commerce reste fluide notamment pour des mises en place régionales. Les apports de la semaine restent modestes et les lots sont de qualité, à Cholet et à Châteaubriant. Les bons charolais ou limousins restent recherchés et bien valorisés. Les charolais U de 250-300 kg se vendent de 935 à 1 110 €/tête à Châteaubriant, soit 3,70 €/kg vif.

 

En femelles, les échanges sont réguliers dans les bonnes laitonnes limousines ou charolaises d’herbe exportées vers l’Italie. Sur les marchés de Moulins-Engilbert et d’Ussel, les charolaises et limousines de 350-400 kg se négocient autour de 3,15 €/kg vif.

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