Broutards Echanges fluides
La hausse du prix de l’alimentation du bétail inquiète l’ensemble des filières d’engraissement de jeunes bovins en Europe. Malgré l’augmentation des prix à la vente, les coûts de revient peuvent s’avérer bien plus lourds en fonction des types d’atelier ou de leur grosseur. Sur les marchés, les disponibilités sont réduites en cette semaine perturbée par le jeudi de l’Ascension. La faiblesse des apports facilite les échanges dans les broutards et taurillons charolais d’herbe qui ont repris quelques centimes.
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Sur le marché de Moulins-Engilbert, les broutards charolais de conformation U de 350-400 kg se négocient autour de 3,40 € et les taurillons de 400-450 kg se valorisent autour de 3,30 €. Les animaux de moindre conformation sont en revanche pénalisés.
En race limousine, les transactions restent actives. Les sujets U de 350-400 kg se vendent à 3,45 € de moyenne sur le cadran d’Ussel.
À Cholet, les blonds d’Aquitaine lourds de 300-350 kg et vaccinés restent recherchés. Leurs tarifs se maintiennent autour de 3,70 €. Les animaux de 250-300 kg affichent 4,10 €. Parmi les plus légers souvent non vaccinés, les opérateurs se précipitent moins à l’achat pour les mises en place sur la France en raison du prix de l’aliment.
En femelles, l’activité commerciale est régulière dans les bonnes laitonnes d’herbe exportées sur l’Italie. Les charolaises âgées de 12 à 18 mois de 350-400 kg se négocient autour de 3,10 €/kg vif à Moulins-Engilbert. Le commerce est plus difficile cette semaine dans les femelles communes non vaccinées.
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