Broutards Demande ciblée sur les bons mâles
Sur les marchés, les apports restent mesurés. Les broutards continuent à profiter au pâturage, bien que la pousse de l’herbe commence à souffrir du manque de pluie. La demande reste suivie, avant une semaine perturbée par l’Ascension.
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La demande italienne reste ferme, bien que les engraisseurs souffrent de la hausse des prix des matières premières alors que les prix des jeunes bovins viennent à se stabiliser. Les expéditions vers l’Allemagne baissent dans un commerce touché aussi par le recul du prix de la viande. Du côté des acheteurs espagnols, les besoins sont plus réservés face aux sorties importantes sur le marché intérieur depuis le début du mois. Les ateliers sont chargés et les livraisons vers les pays tiers sont moins dynamiques après le ramadan.
Sur les marchés, la demande cible les bons mâles charolais de plus de 500 kg. À Moulins-Engilbert, les taurillons se valorisent entre 3,10 et 3,20 €/kg vif et les broutards se vendent de 3,40 à 3,50 €.
En race limousine, l’activité commerciale reste fluide, mais un point d’équilibre tarifaire semble être atteint. Les taurillons d’herbe sont encore peu nombreux. Les limousins U de 350/400 kg se valorisent autour de 3,47 € à Ussel. Sur Agen, les cours tendent à se stabiliser compte tenu d’une moindre concurrence entre acheteurs. Les animaux de 300/350 kg se négocient à 3,30 €.
En blonds d’Aquitaine, la demande est suivie pour les bons mâles de 300/350 kg préparés pour l’export. Leurs tarifs se situent à 3,78 € sur le marché de Cholet. Les broutards de 250/300 kg se commercialisent autour de 4,11 € à Agen.
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