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Broutards Les bons mâles restent recherchés

À l’export, la demande des opérateurs italiens reste dynamique tandis que les volumes disponibles en face sont limités. La qualité de l’offre, intégrant les premières sorties des bons broutards d’automne, conduit à un écoulement encore très fluide. Le commerce est également très actif dans les sujets plus légers, pour des mises en place sur l’Hexagone. Les engraisseurs sont démotivés par la très bonne tenue des prix des jeunes bovins. En femelles, la demande italienne ne faiblit pas et les prix se tiennent à de bons niveaux.

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Sur les marchés, les tarifs des charolais U de 400-450 kg demeurent très fermes. Ces derniers se valorisent autour de 3,43 €/kg vif à Moulins-Engilbert. Les limousins de même poids se négocient à 3,24 € à Ussel.

À Cholet ou à Châteaubriant, les charolais U de 300-350 kg se négocient entre 1 000 et 1 180 €/tête. La marchandise de second choix ne souffre pas trop du recul de la demande des engraisseurs espagnols, qui vont en priorité se servir des sorties plus abondantes des exploitations du centre du pays avant les gros coups de chaleur.

À Châteaubriant, les croisés ordinaires de 250-300 kg se vendent entre 700 et 800 €, soit 2,40 €/kg vif, tandis que les bons croisés de 300-350 kg se valorisent autour de 3,15 € à Mauriac.

 

En femelles, les bonnes charolaises ou limousines vaccinées de 300-350 kg bénéficient toujours de tarifs attractifs pour les éleveurs. Elles se commercialisent entre 3,10 et 3,20 €.

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