Broutards L’activité à l’exportation reste soutenue
Après les sorties importantes de jeunes bovins finis pour les fêtes pascales, les grosses structures d’engraissement en Italie renforcent leur demande. En semaine 14 [du 4 au 10 avril 2022], 18 616 animaux ont été exportés vers l’Italie, soit 22 % de plus que l’an dernier, sur la même semaine. Les acheteurs français et ceux des autres pays de l’Union européenne expriment également des besoins soutenus.
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Sur le marché français, l’offre saisonnière reste modeste. L’activité commerciale est soutenue pour la belle marchandise sur l’ensemble des marchés et des cadrans du centre du pays. À Cholet ou Châteaubriant, les broutards charolais de 275 kg se négocient autour de 1 000 €. Sur Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant, les mâles de 350 à 450 kg se vendent entre 3,25 et 3,35 €. La demande pour les sujets lourds est plus ferme. Les tarifs des broutards de 450-500 kg atteignent 3,30 € de moyenne à Moulins-Engilbert.
Cette dynamique commerciale se retrouve également dans le commerce des limousins, où l’offre reste insuffisante pour répondre à la demande. À Ussel et aux Hérolles, les prix des animaux de 350-400 kg se maintiennent entre 3,35 et 3,40 €. Les besoins se renforcent pour les mâles plus légers de 250-300 kg.
Dans les blonds d’Aquitaine, le commerce reste dynamique, mais les tarifs du maigre ne progressent pas, compte tenu des coûts de production élevés.
En femelles, les tarifs des bonnes charolaises ou limousines U vaccinées de 300-350 kg se maintiennent autour de 3,10 €. La marchandise convenable à élever ou à repousser se vend normalement. Le commerce reste très calme dans les femelles plus communes ou légères.
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