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Broutards Les cours restent fermes

Les expéditions vers l’Italie baissent, compte tenu des disponibilités plus mesurées sur le marché français. Seuls 16 960 animaux ont franchi la frontière, contre 19 684 la semaine passée. Si la décapitalisation du cheptel allaitant explique en partie ce repli, les éleveurs ont également la volonté de profiter de la saison d’herbage pour faire prendre des kg à leurs animaux, tant que les prix restent à ces niveaux. Du côté de l’Espagne, les envois continuent de se replier, même si un léger rebond a été observé la semaine dernière, en compensation des grèves des transports qui ont fortement perturbé le pays.

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Les ventes de Pâques vont libérer de la place dans les ateliers italiens. Mais la demande des engraisseurs se renforce à une période de l’année où les disponibilités se montrent limitées. Sur les marchés, l’activité commerciale reste dynamique malgré la hausse des coûts alimentaires. La modestie de l’offre permet une bonne tenue des cours.

 

À Cholet et à Châteaubriant, les charolais de fin d’été ou du début d’automne de 250-300 kg se négocient autour de 3,60 €/kg vif. Les animaux de 350-450 kg affichent des prix compris entre 3,20 et 3,35 € à Moulins-Engilbert ou à Châteaumeillant.

 

Le commerce des broutards limousins reste fluide. Les sujets de 350-400 kg se vendent à 3,32 € à Ussel.

 

Dans les blonds d’Aquitaine, les prix plafonnent. Les engraisseurs ne peuvent plus endosser de nouvelles hausses au regard de l’accroissement des coûts de production. À Châteaubriant et à Agen, les mâles vaccinés de 300-350 kg se négocient à 3,55 €.

 

Le marché de Mauriac fait apparaître un très bon commerce dans les croisés lourds préparés pour l’exportation. Les broutards de 350-400 kg se valorisent à 3,10 €.

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