Broutards Commerce plus actif parmi les bons sujets vaccinés
Les disponibilités restent abondantes et couvrent sans trop de difficultés les besoins des opérateurs. Ces derniers cherchent de leur côté à se couvrir avant la trêve de fin d’année où de nombreux marchés seront fermés pendant huit à quinze jours.
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L’animation commerciale est assez fluide dans les charolais ou les limousins de 300 à 400 kg, qui profitent d’une demande plus régulière en provenance de l’Italie ou de l’Espagne. Les engraisseurs libèrent de place après les ventes de Noël. Les envois vers l’Allemagne, la Tunisie ou Israël complètent la demande à l’exportation mais ils concernent uniquement les animaux vaccinés.
Sur les marchés, les tarifs pratiqués sont plus fermes. Cette tendance reste à confirmer au début de l’année 2022, où les apports seront moindres. Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les prix des charolais U de 400-450 kg se maintiennent autour de 2,60 €/kg vif. Les sujets de 350-400 kg voient leurs tarifs progresser à 3,70 €, voire 3,80 € parmi les broutards de 300-350 kg. À Ussel, les cours des limousins de 400-450 kg restent stables à 2,70 € mais ceux des mâles de 300-400 kg remontent à 3 €.
Sur le Grand Ouest, les sorties saisonnières restent abondantes, mais la qualité des animaux ne suit pas toujours. Une part significative d’animaux n’est toujours pas vaccinée. Les tarifs sont malmenés. Les mâles R de 250-300 kg se négocient entre 600 et 700 €. Les prix de la belle marchandise à mettre en place sur la région se maintiennent tout de même, avec des charolais U de 320 kg valorisés autour de 880 €.
En femelles, l’offre se montre juste insuffisante pour la demande. Les opérateurs tâchent de faire de l’avance pour pallier l’absence d’activité pendant les fêtes. Les bonnes femelles charolaises ou limousines U de 300-350 kg vaccinées se valorisent entre 2,70 et 2,80 €/kg vif.
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