Broutards Des disponibilités toujours limitées
Les sorties de la semaine restent modestes, de nombreux éleveurs étant à la tâche dans les champs. Les animaux profitent des herbages tant que le marché se tient. Les engraisseurs sont confrontés, quant à eux, à un effet de ciseau entre la progression des coûts de production et les tarifs de la viande qui peinent à se maintenir.
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Sur les marchés de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, l’activité commerciale est régulière dans les très bons broutards charolais. Les sujets de 400-450 kg U de conformation se négocient entre 2,70 et 2,80 €. Les taurillons de même poids se vendent à 2,67 € de moyenne. En race limousine, la tendance reste à la baisse. À Ussel, les broutards de 350-400 kg se commercialisent à 2,80 €.
Sur les marchés de l’Ouest, les mises en place régionales se font rares. En matière de prix, les écarts de valorisation entre les broutards charolais et limousins se réduisent, au détriment de ces derniers. Les flux sont également moins soutenus dans la marchandise expédiée vers l’Espagne, destination où la demande se montre nettement moins dynamique que l’an dernier. À Châteaubriant, l’animation commerciale se complique face à une qualité des lots assez hétérogène, majoritairement destinée au marché espagnol avec frais PCR.
En femelles, la vente des bonnes laitonnes charolaises ou limousines préparées pour l’Italie est régulière. Les charolaises de 350-400 kg se valorisent autour de 2,66 €/kg vif à Moulins-Engilbert et les limousines partent à 2,80 € du côté d’Ussel.
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