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Ventes sur pied Bois d’œuvre sollicité

Après des mois de stagnation des marchés, de gros besoins des entreprises transformatrices, des chantiers de construction et des négociants ont entraîné une hausse des prix.

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En feuillus, le chêne profite de l’embellie de la demande sur le marché intérieur et à l’exportation. Lors des dernières ventes de bois sur pied réputés pour la qualité (Bourgogne, Centre, Normandie), privées ou publiques, la concurrence fut vive entre les adjudicataires. Avec parfois plus de vingt offres par lot, les prix ont connu une augmentation pouvant dépasser 20 % par rapport aux ventes d’automne, qui étaient déjà orientées à la hausse. Dans les plus belles qualités (tranchage, tonnellerie, ébénisterie), les prix ont grimpé à 400, voire 500 €/m3.

Regain en résineux

Le hêtre, moins demandé ces derniers mois sur notre marché intérieur et à l’exportation (Chine, pays du Maghreb), voit sa demande réactivée pour les bois présumés clairs, de qualité déroulage (70 à 90 €/m3).

Le robinier faux acacia est toujours apprécié en bois d’œuvre. Les plus belles qualités se négocient à près de 100 €/m3. La demande reste soutenue en châtaignier de sciage.

En résineux, les secteurs de la construction et de l’agencement se portant mieux, on note une demande régulière en épicéa, sapin, mélèze, douglas, pins maritimes, et pins sylvestre, à des prix soutenus.Ces essences sont destinées aux bois de charpente ou de structure, pour les maisons à ossature en bois. Nombre de scieries sont désormais équipées pour le sciage des « petits-bois ». Aussi, des arbres de gros diamètres ne valorisent pas toujours une coupe.

Jean-Marc Lambillon

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