Fongicides sur blé Le contexte sanitaire dicte toujours sa loi
Le climat sec des derniers printemps n’a pas été favorable à l’expression des pathogènes. Sans réelles nouveautés à disposition, la stratégie pour 2023 s’appuiera sur les mêmes recommandations qu’avant.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Alors que la pression maladies sur blé tendre, et notamment de la septoriose, a été dans l’ensemble peu préoccupante en 2022, la rouille jaune a été la maladie principale de l’année sur une bonne partie du territoire. Sur le terrain, un contournement variétal a même été suspecté. Toutefois, les premières analyses d’Arvalis n’iraient finalement pas dans ce sens.
Concernant la résistance de la septoriose aux fongicides, on note cette année, et malgré une pression peu élevée, une nouvelle progression des souches résistantes aux carboxamides (SDHI). Malgré le prix des céréales bien plus élevés que la campagne précédente, l’institut confirme de plus qu’il faut rester sur une protection adaptée au contexte parasitaire.
Avec peu de nouveautés, les règles pour construire un programme fongicide restent donc les mêmes que les campagnes précédentes. Le T2 (dernière feuille étalée) demeure le traitement pivot. Si un SDHI est employé ce sera sur ce positionnement. Le T1 (1 à 2 nœuds) et le T3 (début floraison) se raisonnent en fonction de la sensibilité variétale et des préconisations des outils d’aide à la décision. S’il est nécessaire, le T1 peut intégrer des produits de biocontrôle contre septoriose. Il faudra par ailleurs penser à bien alterner les modes d’action.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :