Bourse de Chicago Le blé à son plus bas depuis la mi-mai

« Il y a beaucoup de blé dans le monde, ce n’est pas un problème d’offre. Mais les acheteurs sont prêts à patienter en attendant qu’il perde encore de la valeur », a commenté Frank Cholly, de RJO Futures. Le blé a également souffert du haut niveau du dollar, qui se renforçait vendredi face à plusieurs autres devises.

Peu d’évolutions pour le maïs et le soja

Un billet vert plus fort rend les achats de produits agricoles libellés dans la devise américaine moins attractifs pour les investisseurs munis d’autres monnaies. Le maïs et le soja ont peu évolué lors d’une séance relativement calme, les investisseurs se préparant à un week-end prolongé aux États-Unis, où le lundi 2 septembre est férié.

Steve Georgy, de la maison de courtage Allendale, souligne que plusieurs grands dossiers commerciaux restent en suspens dont « l’accord entre le Japon et les États-Unis qui n’a pas encore été signé et surtout les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis qui sont au cœur de l’actualité médiatique. Mais un éventuel accord avec Pékin risque d’être repoussé jusqu’à l’élection présidentielle américaine dans plus d’un an. »

La météo s’en mêle

Les prévisions météorologiques retenaient également l’attention des acteurs du marché avec des températures plus fraîches que les normales saisonnières annoncées dans les 6 à 10 prochains jours sur la principale zone de production américaine. Plusieurs experts craignent des gelées précoces, qui pourraient nuire au bon développement des cultures.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le plus échangé, a terminé à 3,6975 dollars, contre 3,7125 dollars jeudi (–0,40 %).

Le boisseau de blé pour livraison en décembre, le plus actif, a fini à 4,6250 dollars, contre 4,7275 dollars à la clôture précédente (–2,17 %).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus échangé, s’est établi à 8,6900 dollars, contre 8,6850 dollars la veille (+0,06 %).