Rapport américain La demande chinoise tend les stocks mondiaux de céréales

Le stock mondial de blé à l’issue de la campagne est ainsi révisé à la baisse de 4 millions de tonnes, à 316,5 millions de tonnes. Cette correction est imputable essentiellement à la consommation de la Chine, revue à la hausse de 3 millions de tonnes, pour l’alimentation du bétail (24 millions de tonnes).

La production européenne est, quant à elle, légèrement revue à la baisse, tout comme les stocks de l’Union européenne. À l’inverse, sont révisées à la hausse les productions russe (+500 000 tonnes, à 84 millions de tonnes) et surtout australienne (+1,5 million de tonnes, à 30 millions de tonnes).

Les stocks de maïs en baisse

Estimation de la production mondiale de maïs (en million de tonnes). Source : USDA

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Même révision à la hausse de la projection de consommation chinoise concernant le maïs, dont les importations sont revues à la hausse de 3,5 millions de tonnes à 16,50 millions de tonnes. Les stocks mondiaux sont revus à la baisse de près de 2,5 millions de tonnes, à 289 millions de tonnes.

De quoi soutenir les cours dans les deux cas, selon Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel, qui souligne qu’« on conforte surtout une consommation animale qui progresse toujours un petit peu ». Le résultat, peut être, d’une reconstitution plus rapide que prévu du cheptel porcin chinois, décimé ces dernières années par l’épidémie de peste porcine africaine.

Parmi les grands exportateurs de maïs, statu quo du côté de la production des États-Unis. En revanche, la production argentine, touchée par la sécheresse, a été revue à la baisse (–1 million de tonnes, à 49 millions de tonnes), une baisse compensée par l’Ukraine, qui a, en ce qui la concerne, augmenté d’autant sa production à 29,5 millions de tonnes.

Baisse de production de soja en Argentine

Estimation de la production mondiale de soja (en million de tonnes). Source : USDA

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Enfin, concernant le soja, le rapport n’apporte pas de modification notable, hormis, là encore, une diminution de la production argentine, du fait de la sécheresse (–1 million de tonnes, à 50 millions de tonnes) et une légère hausse de la trituration des États-Unis.

Combinée à une forte hausse confirmée des exportations américaines, elle devrait entraîner une chute des stocks de soja américain à 4,8 millions de tonnes contre plus de 14 millions de tonnes l’année passée, selon le ministère.