Blé. La production française en berne Blé. La production française en berne
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Les surfaces de blé tendre progressent dans la plupart des régions pour s’afficher à près de 5,23 Mha, en hausse de 69 000 ha par rapport à 2015. Mais les conditions climatiques ont eu raison d’une récolte qui s’annonçait pourtant prometteuse. Entre les fortes pluies du printemps et la sécheresse estivale, Dame nature s’est chargée de rappeler que le niveau de la production agricole ne se décrète pas.
Avec un rendement moyen d’à peine 54 q/ha (79 q/ha en 2015) et une production de 28,1 Mt (près de 40,9 Mt en 2015), il s’agit de la plus mauvaise performance depuis trente ans. D’autant que la qualité n’est pas au rendez-vous du fait de faibles PS (75 % de la production en dessous de 76 kg/hl) qui génèrent un surcoût pour la meunerie.
Bien que moins affectées, les récoltes allemande et britannique sont également en baisse, si bien que la production de l’UE n’atteindrait que 135 Mt, contre plus de 151 Mt l’an dernier.
En revanche, la production mondiale (tous blés) afficherait un nouveau record à plus de 744 Mt (contre 735 l’an dernier), en raison principalement de récoltes en hausse dans tous les principaux pays exportateurs (hors UE).
Malgré une forte progression de la demande, le stock mondial de fin de campagne atteindrait lui aussi des sommets, avec 248 Mt selon l’USDA. Une fois n’est pas coutume, la production mondiale se caractérise par une abondance de blés fourragers au détriment des blés de qualité, d’où une forte segmentation du marché et une relative pression sur les prix.
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