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Expert « Un multisite au T1 et un SDHI au T2 »

Jean-Yves Maufras, ingénieur au pôle maladies et méthodes de lutte chez Arvalis

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Dans un programme type, il est recommandé de choisir une molécule multisite pour le T1 (entre 2 nœuds et dernière feuille). Classiquement, il s’agit du chlorothalonil. Il ne sera pas utilisé seul mais associé à une ou deux triazoles, comme dans le cas de Cherokee, produit le plus employé cette année. A noter l’arrivée d’un autre multisite : le folpel, présent dans la spécialité Broadway. Cette matière active n’est pas une nouveauté en tant que telle puisqu’elle était déjà utilisée sur d’autres cultures. Proche de Cherokee en efficacité et rendement, le positionnement prix actuel d’Adama pour cette nouvelle spécialité pourrait toutefois handicaper le développement de ce fongicide.

La septoriose restant la maladie principale sur céréales, un SDHI doit être positionné au T2 (à partir de dernière feuille étalée). C’est en effet la famille la plus efficace sur ce pathogène. En revanche, il ne faudra en apporter qu’un au cours de la campagne pour préserver ces solutions, qui sont les dernières arrivées sur le marché.

Le SDHI sera associé à une ou deux triazoles, voire à une strobilurine pour venir à bout des situations mixtes septoriose/rouille brune.

Il faut miser sur les triazoles au T3 (floraison) qui vise la fusariose, sachant que le prothioconazole puis le tébuconazole sont dans l’ordre les plus efficaces. Ainsi, Prosaro + Kestrel demeurent les solutions les plus utilisées. Cavando (Bayer CropScience) associe époxyconazole + metconazole. C’est une nouveauté avec une bonne action au T3. Par ailleurs, nombre d’agriculteurs utilisent Epopée. Il allie le tébuconazole, efficace sur les Fusarium, et le prochloraze, qui a un intérêt sur les Microdochium.

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