Céréales Le blé reprend son souffle après l’appel d’offres égyptien
Les cours du blé reprenaient leur souffle, jeudi à la mi-journée, après avoir été soutenus par un appel d’offres égyptien fructueux pour les grains français.
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« Ça se stabilise, après l’élan sur l’appel d’offres du Gasc » (autorité d’achat égyptienne), commentait Géraud Seynave, analyste au cabinet Agritel. L’Égypte a décidé d’acheter 120 000 tonnes de blé français, des quantités habituellement dévolues depuis quelques années aux concurrents de l’Est (Russie, Roumanie, Ukraine).
Hausse des exports de blé vers les pays tiers
La commission européenne a révisé à la hausse son estimation de production de blé tendre en Europe à 147 Mt, contre 145 Mt estimés le mois dernier. Les exportations vers les pays tiers (hors UE) sont désormais estimées à 26 Mt contre 25,5 Mt le mois dernier.
Concernant le maïs, les cours se raffermissaient légèrement, à la veille du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture. « Plusieurs analystes revoient à la hausse les chiffres de rendement », soulignait pourtant M. Seynave.
Peu après 17h sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance de décembre à 178 euros, et 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars à 180,25 euros.
La tonne de maïs, elle, était stable sur l’échéance de janvier à 164,00 euros, et perdait 25 centimes sur celle de mars à 168 euros.
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