Céréales Le blé rebondit après avoir franchi des seuils de prix à la baisse

Le blé tendre est ainsi passé sous le seuil des 180 euros sur l’échéance rapprochée et des 182 euros sur une échéance plus lointaine.

« Cela donnera un peu de compétitivité pour l’appel d’offres de l’Égypte qui se tient aujourd’hui (mercredi), alors que le dernier avait vu les origines de la zone de la mer Noire plébiscitées. La compétition demeurera toutefois rude sur cette destination », a souligné le cabinet Agritel dans une note.

Concernant le maïs, Agritel a fait état de « certaines déceptions sur les rendements en Ukraine, ce qui pourrait conduire à une révision à la baisse de la production » chez ce très gros exportateur vers les pays de l’Union européenne.

Si l’excédent commercial pour la France des produits agroalimentaires transformés a augmenté au mois d’août, le solde des produits agricoles bruts est légèrement en déficit (–5 millions d’euros), a expliqué de son côté le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste.

Ce solde des produits bruts recule de 103 millions d’euros sur un an sous l’effet conjugué de la baisse des exportations (notamment en céréales et en animaux vivants) et de l’augmentation des importations (oléagineux).

Vers 17 heures sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 euro sur l’échéance de décembre, à 179,25 euros, de même que sur l’échéance de mars, à 182,50 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 25 centimes d’euros sur l’échéance de novembre, à 163,75 euros, et de 50 centimes sur l’échéance de janvier, à 169,50 euros.

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