céréales Correction du blé à la baisse

« Le marché reste relativement stable, on vient corriger la hausse d’hier », commentait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel. « On reste au plus près des prix mer Noire », poursuivait-il.

Une tendance à la stabilité qui risque de se poursuivre lors des prochains jours, le marché étant coincé entre « un potentiel de baisse limité par les niveaux de prix actuels » et l’absence de dynamisme du côté de la demande, soulignait Agritel dans une note diffusée mardi.

Premier chargement de blé français pour le Maroc

Côté exportations, un premier bateau de blé français pour le Maroc a été chargé lundi soir à Rouen, un chargement acheté pour le mois d’octobre et qui permettra de compenser quelque peu l’absence d’achats de blé de la part de l’Algérie, principal débouché des épis français.

L’Europe bénéficie d’un contingent à droits réduits sur le marché marocain, rappelait M. Cordier. D’autre part, les prix du bassin de production de la mer Noire « se raffermissent légèrement » notamment en Ukraine, notait-il.

Un phénomène imputable à la fermeté des cours du rouble et de la grivna, qui limite la compétitivité des blés de la mer Noire.

Vers 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé reculait d’1,50 euro sur l’échéance de décembre à 170,25 euros, et de 1,25 euro sur celle de mars à 174,75 euros.

Production de 13 Mt de maïs en France

En maïs, Arvalis estime le rendement moyen à 91 q/ha, soit une production de 13 Mt. Les

transferts de surfaces entre maïs grain et maïs fourrage pourraient atteindre 70 000 hectares du fait du déficit fourrager dans certaines zones. « Ce chiffre recouvre cependant beaucoup d’incertitudes », souligne Arvalis.

La tonne de maïs, elle, était stable, reculant de 0,25 euro sur l’échéance de novembre à 163,25 euros et sur l’échéance de janvier, à 167,75 euros.

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