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Blé dur Sole et rendement en berne

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En France, le blé dur n’est cultivé de manière significative que dans sept régions, situées au sud de la Loire. Les surfaces varient sensiblement d’une campagne à l’autre, avec plus de 500 000 ha en 2011-2012 et moins de 300 000 en 2015-2016. Elles fléchissent légèrement cette année, à 354 000 ha, contre 370 000 en 2017.

Les rendements sont très hétérogènes, en hausse dans la région Centre et en forte baisse dans les régions plus méridionales. La moyenne nationale atteint tout juste 50 q/ha, contre 57 q l’an dernier, pour une production totale de 1,76 Mt, proche de la moyenne sur cinq ans, mais en baisse de près de 360 000 t par rapport à 2017.

La production européenne chute également, à 8,8 Mt, contre 9,3 en 2017 et 9,6 en 2016. Avec environ 4 Mt, l’Italie est le premier producteur européen.

La production mondiale (de l’ordre de 36 à 37 Mt) est assurée essentiellement par l’UE, suivie du Canada, de la Turquie et du Mexique.

La baisse des disponibilités en France va se répercuter sur les exportations de grains, surtout à destination de l’UE (0,8 Mt, contre 1,3 l’an dernier), et plus modestement vers les pays tiers (0,175 Mt contre 0,3 en 2017-2018). Les besoins de la semoulerie devraient rester inchangés, à 0,5 Mt. L’alimentation animale pourrait absorber une petite partie de la production de qualité jugée insuffisante pour l’alimentation humaine. Fait inhabituel, les cours du blé dur à l’export ne présentent qu’un faible écart (10 à 20 €/t) avec ceux du blé tendre, contre plus de 40 € en général.

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