Les céréales au diapason Les céréales au diapason
La filière des grandes cultures s’approprie également la démarche « zéro résidu », notamment dans le secteur des pâtes.
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Àl’image des démarches engagées chez Panzani, le blé dur français va aussi en direction de ces allégations. Des pâtes estampillées « Zéro résidu de pesticides » (ZRP), issues de blé dur français, ont déjà été commercialisées, en Belgique dans un premier temps. Pour la marque, l’objectif de 2025 est de changer d’échelle et d’obtenir le « Zéro résidu de pesticides » (< 0,01 mg/kg) pour l’ensemble de ses volumes produits en France. La marque a déjà communiqué l’année dernière sur un autre engagement, le « zéro résidu de pesticides de stockage », qui a concerné 75 000 t de blé. « Ces démarches se font dans la coconstruction et de manière très positive », affirme Jean-Philippe Mas, directeur de la filière blé dur chez Panzani. Selon lui, cela encourage le travail autour des leviers de diminution des phytos (étude sur les variétés, les alternatives aux insecticides de stockage…).
Pas uniquement le blé dur
La démarche est plus avancée chez Alpina Savoie. L’entreprise s’est engagée en février 2018. Elle propose des pâtes « Zéro résidu », dans la limite de quantification. Elle a même combiné cet engagement avec « Bio de France », qui garantit des pâtes bio « Zéro résidu » sans utilisation de pesticides, même bio . En février dernier, la marque s’est associée au collectif Nouveaux champs. Ce dernier compte dans ses rangs la marque Quinoa d’Anjou.
Par ailleurs, la filière CRC (culture raisonnée et contrôlée) a annoncé, fin 2018, vouloir atteindre le ZRP. Ses cahiers des charges (blé tendre, blé dur, seigle) interdisent déjà l’utilisation d’insecticides de stockage.
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