Blé dur Rare et cher !
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Avec 291 000 ha, en hausse de 40 000 ha, la progression des surfaces amorcée l’an dernier se confirme. Occitanie, Centre- Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine en concentrent à elles seules plus des trois quarts. Il est à noter que les variétés de printemps, moins productives, sont en chute libre, à moins de 8 000 ha (33 000 ha en 2020). Malgré la médiocre performance de l’Occitanie, le rendement moyen national (54,6 q/ha) parvient à progresser légèrement par rapport à 2020, grâce au bon résultat du Centre-Val de Loire. La production globale (1,59 Mt), en hausse de 268 000 t par rapport à l’an dernier, reste inférieure à la moyenne 2016-2020 (1,7 Mt).
Chute au Canada
Au sein de l’UE, l’Italie (3,8 Mt pour 1,23 Mha) reste le leader du blé dur, avec plus de 50 % des surfaces et de la production, mais importe plus de 2 Mt. La récolte de l’UE à 27 progresse très légèrement, à 7,5 Mt. Le fait marquant de cette campagne vient du Canada, traditionnellement premier producteur et exportateur mondial, qui voit sa récolte chuter de 6,6 Mt en 2020 à seulement 2,7 Mt cette année. La production mondiale, habituellement entre 35 et 36 Mt, régresse ainsi à moins de 32 Mt. Déjà fragilisé l’an dernier, le stock mondial de fin de campagne, de l’ordre de 6 Mt, abandonne 32 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Logiquement, le prix du blé dur s’est envolé pour atteindre près de 450 €/t, soit un différentiel de 160 à 170 €/t par rapport au blé tendre. Cet écart n’était que de 60 à 80 €/t au cours des deux campagnes précédentes et seulement de 10 à 20 €/t en 2018-2019.
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