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Environnement Un décret définit la « protection forte » des espaces naturels

Le décret définissant la « protection forte » des espaces naturels, notion prévoyant une protection renforcée de l’environnement mais critiquée notamment par des associations environnementales pour son manque d’ambition vient d’être publié.

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liste également les zones reconnues automatiquement comme telles, à l’image des coeurs de parcs nationaux ou des réserves biologiques, ainsi que celles qui le deviennent après étude, comme certaines zones humides ou cours d’eau, la bande littorale ou encore les forêts de protection.

 

 

Les critères permettant de déterminer au cas par cas les zones susceptibles de bénéficier de cette protection sont également détaillées.

Objectif 5 % en 2027

La création de ces zones de « protection forte » est le résultat d’un engagement de la France, dans le cadre de la COP15 biodiversité, à protéger dès 2022 au moins 30 % de ses terres et mers dont 10 % du territoire sous cette appellation.

 

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Jusqu’alors, seulement 1,8% du territoire national était concerné et 0,2% de l’espace maritime français en Méditerranée, où le président sortant Emmanuel Macron a promis de monter à 5 % d’ici à 2027.

Une « coquille vide », selon les associations environnementales

Pour les associations environnementales, cette protection ne va cependant pas assez loin, l’Aspas, qui promeut des espaces naturels sans prélèvement (chasse, pêche, coupe de bois, pastoralisme, etc.) parlant même d’une « coquille vide » ne garantissant pas une réelle protection «de toute activité humaine susceptible d’impacter la nature».

 

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) y a vu, pour sa part, une simple « labellisation de l’existant », quand l’ONG Pew estimait que la France tentait de diluer la notion de protection forte.

 

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