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Jaunisse La sensibilité des betteraves étudiée

L'expérimentation a été reproduite trois fois et évaluée avec un test Elisa.

Après inoculation de plusieurs virus sur des betteraves en conditions contrôlées, l'Inrae a montré une sensibilité différente selon le stade de la culture et la nature du virus.

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Dans le cadre du projet ProViBe du PNRI (Plan national de recherche et innovation), l’Inrae de Colmar (1) a testé en laboratoire la sensibilité des betteraves à quatre virus responsables de la jaunisse, et cela à différents stades de développement de la culture. Ont été étudiés les deux polérovirus responsables de la jaunisse modérée (BMYV et BChV), celui de la jaunisse grave (BYV) et celui de la mosaïque de la betterave (BtMV), sur la variété Auckland. Des pucerons ont été utilisés pour l’inoculation, sur des âges de culture allant de 3 à 7 semaines post-semis.

Infections variables

Les observations au bout de trois semaines « montrent des sensibilités différentes des betteraves selon le virus considéré et selon le stade de développement des betteraves au moment de l’inoculation », indique l’Inrae. En effet, l’infection au BMYV et au BChV diminue fortement avec l’âge de la culture, passant de 80 % de plants infectés à 3 semaines à 0 et 6 % respectivement à 7 semaines. L’infection au BtMV reste stable, autour de 50 %, quel que soit le stade de la culture. En revanche, l’infection par le BYV reste élevée, jusqu’à 94 %, même lorsque l’inoculation a lieu à des stades avancés.

Outre la reproduction de ces expérimentations au champ, la suite du projet devra évaluer l’impact des inoculations tardives sur le rendement et la richesse en sucre des betteraves.

(1) Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement.

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