« La Cuma a acheté le semoir après avoir « La Cuma a acheté le semoir après avoir testé son prototype »
Catramca vient d’acquérir un semoir Bednar Oméga OO 4000F.
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«Jusqu’à présent, nous disposions de notre propre semoir, explique Dimitri Gomot, de la SCEA Caudron, à Pommiers, qui exploite 500 ha près de Soissons (Aisne) et adhère à la Cuma Catramca du village voisin, Cuisy-en-Almont. Nous devions changer notre ancien système et voulions semer des céréales ou du colza en non-labour, sans être gênés par les débris végétaux. Nous cherchions aussi à augmenter nos débits de chantier tout en assurant un semis de qualité. » À cette époque, plusieurs adhérents de la Cuma se posaient la même question. La recherche du semoir s’est naturellement élargie à la Catramca.
Double trémie
Le choix de la Cuma s’est porté sur un semoir d’origine tchèque, le Bednar Oméga OO 4000F, qui est arrivé pour les semis de l’automne 2016 sous forme de prototype. « Les agriculteurs étaient intéressés par l’équipement double trémie et double rangée d’éléments semeurs, afin d’assurer simultanément soit un semis et la distribution d’engrais, soit le semis de mélanges de graines de deux tailles différentes », souligne Gaël Lebastard, directeur de la Cuma Catramca.
Après avoir testé le prototype pour les semis 2016 sur 730 ha, la Cuma vient d’investir pour les semis de l’automne 2017 dans sa version définitive, le premier livré en France en 4 mètres avec deux trémies. L’achat du semoir est revenu à 72 000 €, ce qui correspond à un coût pour les adhérents de 17 à 20 €/ha.
Deux tailles de semences
« Pour le moment, cinq d’entre eux l’utilisent, précise Gaël Lebastard. Certains, comme la SCEA Caudron, l’ont utilisé l’an dernier pour leurs semis de colza et de céréales. D’autres ont profité du système de double trémie pour semer leur colza avec de la féverole ou des mélanges d’engrais verts. Les semis peuvent être effectués à deux profondeurs différentes, par exemple 1 cm pour la ligne avant de semis et 4 cm pour la ligne arrière. »
« Sur l’exploitation, nous avons semé 340 ha, 260 de blé, 40 d’escourgeon et 40 de colza avec le Bednar, précise Dimitri Gomot. Dans la plupart des parcelles, le semis a été réalisé après un passage de chisel, et pour les derniers blés de betteraves, après un labour. Quelle que soit la préparation de sol, nous avons été très agréablement surpris par la qualité du semis, indique-t-il. La pression hydraulique exercée sur la roue plombeuse permet un très bon rappuyage de la ligne de semis. Nous avons également doublé nos débits de chantier, avec 4 à 6 ha semés à l’heure. »
L’exploitation n’a pas encore semé d’engrais vert, ni de colza en mélange avec d’autres espèces, mais l’agriculteur sait qu’il en a la possibilité. Il a en revanche utilisé la double trémie pour épandre un antilimace avec le semis de colza dans certaines parcelles.
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