Se couvrir face au risque hyridque
Des solutions assurantielles permettent de se prémunir contre les conséquences du manque et de l’excès d’eau.
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Réformé puis mis en place en 2023, le nouveau dispositif de gestion des risques climatiques repose désormais sur trois étages. Les pertes consécutives à de faibles aléas sont assumées par les agriculteurs. Au-delà du seuil de franchise choisie, les producteurs assurés voient leurs pertes de récoltes indemnisées jusqu’à 50 % de pertes en grandes cultures et 30 % en arboriculture et sur les prairies. Au-delà de ces seuils, la solidarité nationale intervient pour indemniser tous les agriculteurs, y compris les non-assurés. Le taux d’indemnisation est de 100 % pour les assurés et de 40 % pour les non-assurés en 2024 (35 % en 2025).
La sécheresse, l’excès d’eau, les pluies violentes et torrentielles, ainsi que l’humidité excessive figurent parmi les aléas climatiques couverts par l’assurance multirisque agricole.
Perte de qualité
Intégrée au contrat multirisque climatique, la garantie « frais de re-semis » peut être sollicitée si l’aléa climatique a conduit à la réduction de la densité de semis sur une parcelle assurée. Ainsi, l’expert pourra proposer une indemnisation incluant le coût du travail (préparation du lit de semences, frais d’utilisation du matériel) et des semences dans la limite des plafonds fixés dans le contrat assurantiel. Si l’expert estime qu’il n’est pas nécessaire de re-semer, alors les éventuelles pertes de rendement constatées à la récolte et liées à l’aléa climatique seront indemnisées par le contrat d’assurance multirisque climatique.
Des options du contrat multirisque climatique peuvent indemniser la perte de qualité induite par l’aléa, telle que la germination sur pied ou le déclassement pour les fruits et légumes. Pour estimer la perte de récolte, l’expert va établir un coefficient de dépréciation qualitative. Attention, l’indemnisation des pertes de rendement liées à l’apparition de problèmes sanitaires dus à une forte pluviométrie, comme les maladies fongiques, est exclue du contrat d’assurance récolte.
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