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Après une plainte de L214, une enquête ouverte dans un élevage bovin

Le parquet de Saint-Malo a ouvert une enquête sur la base de faits dénoncés par L214 dans un élevage de bovins situé dans la commune de Meillac, en Ille-et-Vilaine.

Le parquet de Saint-Malo a annoncé le mardi 30 janvier 2024 avoir ouvert une enquête après une plainte de l’association L214. Cette dernière dénonce un « abandon » et des « mauvais traitements » dans un élevage d’une cinquantaine de bovins à Meillac (Ille-et-Vilaine).

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Le procureur de la République de Saint-Malo, Fabrice Trémel, a indiqué le mardi 30 janvier 2024 « avoir prescrit l’ouverture d’une enquête sur la base des faits dénoncés par l’association L214 » et relevés dans un procès-verbal de la direction départementale de la protection des populations de l’Ille-et-Vilaine (DDPP 35), cosaisie avec la gendarmerie. « Les bovins étaient sous-alimentés, à l’abandon dans un mélange de boue et de paille », a précisé Virshna Héng, directeur adjoint de la DDPP 35.

Un éleveur cumulant les emplois

Avec l’aide de plusieurs camions et des forces de l’ordre, une équipe vétérinaire a remis les bovins à l’association OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs).  « L’éleveur n’était plus en mesure de s’en occuper. Il était complètement dépassé par son exploitation », a ajouté Virshna Héng. Cet homme de 34 ans était suivi depuis « quelques années » par la DDPP, et avait reçu plusieurs lettres de mise en demeure. Selon le directeur adjoint de la DDPP, l’éleveur cumulait son travail « avec différents emplois dans d’autres exploitations ».

Les animaux remis à l’OABA

Les bovins ont été transportés dans la journée du 30 janvier 2024 hors de l’Ille-et-Vilaine afin d’être pris en charge par un centre de soins, selon Frédéric Freund, directeur de l’OABA. « Nous allons les réhydrater, les nourrir et procéder à des prises de sang afin de déterminer si leur statut sanitaire est toujours valide », a indiqué le directeur de l’OABA.

De ce statut sanitaire dépendra le futur des bêtes, qui seront vendues, remises à une association, ou envoyées à l’abattoir. Le matin du 30 janvier 2024, l’association L214 avait publié une vidéo tournée dans l’élevage concerné. Elle y dénonçait « des bovins vivant dans une mare de lisier ».

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