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Le convoi de l’eau campe devant l’agence de l’eau Loire Bretagne

Le convoi de l'eau est arrivé le jeudi 24 août 2023 à Orléans, annonçant un campement surprise devant le siège de l'agence de l'eau.

Parti le 18 août 2023 de Lezay (Deux-Sèvres), commune voisine de Sainte-Soline, le convoi de l’eau a atteint ce jeudi 24 août 2023 le siège de l’agence de l’eau Loire Bretagne, à Orléans, et y a établi un campement surprise afin de réclamer un moratoire sur les « méga-bassines ».

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Cinq mois après les violents affrontements de Sainte-Soline, le cortège, composé d’une centaine de cyclistes et de tracteurs, a sillonné cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret), pour dénoncer « l’accaparement de l’eau » et son financement. Alors qu’ils s’étaient donné rendez-vous ce vendredi 25 août 2023 à Orléans, devant l’agence de l’eau Loire Bretagne, les participants du convoi de l’eau sont arrivés avec un jour d’avance à leur destination finale, selon les informations diffusées par les organisateurs.

Un campement surprise devant l’agence de l’eau

Bassines Non Merci, les Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne annoncent que le convoi de l’eau « a décidé de dévier de son parcours pour aller rencontrer les salariés de l’agence de l’eau Loire Bretagne, située dans le quartier de la Source à Orléans » avant le rassemblement prévu ce vendredi. Les organisateurs ajoutent qu’ils ont installé « un grand campement surprise devant l’agence », afin de marquer leur « détermination à obtenir ici un moratoire immédiat sur les mégabassines ».

« Le dialogue de la dernière chance »

Ce vendredi à 15 heures, des représentants du convoi de l’eau devaient être reçus par la préfète coordinatrice de bassin à l’agence de l’eau. Le porte-parole de Bassines Non Merci, Julien Le Guet, a déclaré devant la presse vouloir « obtenir un moratoire sur les projets de bassines », relate l’AFP. « La nouvelle préfète a la possibilité historique de faire baisser les tensions », en stoppant les travaux et projets de bassines, a-t-il ajouté.

Dans leur communiqué, les organisateurs soulignent que cette journée « est le dialogue de la dernière chance ». Ils expriment leur souhait de « maintenir la pression », en établissant leur campement devant l’agence : « Si nous ne sortons pas de ce rendez-vous avec l’annonce d’une suspension des travaux de bassines, nous prolongerons le campement et resterons sur place pour marquer notre détermination. Et quand nous lèverons le camp, ce sera avec la certitude de se retrouver de nouveau pour résister à l’avancée des travaux. »

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