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Mutagenèse Des militants anti-OGM détruisent deux parcelles de colza

Plusieurs dizaines de militants anti-OGM ont détruit deux parcelles de colza obtenu par mutagenèse, près de Dijon hier matin, le 28 novembre 2016. Ils considèrent ces plantes comme des organismes génétiquement modifiés (OGM). La Confédération paysanne leur apporte son soutien.

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Après avoir arraché des plants de colza, « environ soixante-dix » membres du collectif des « faucheurs volontaires » ont investi les locaux du groupe coopératif à Longvic (Côte-d’Or), où ils ont déversé des sacs de soja, selon Annick Bossu, un des membres du collectif. « Il n’y a plus d’OGM transgéniques cultivés en France depuis le moratoire, mais […]  sont désormais cultivés des OGM obtenus par mutagenèse », a dit Annick Bossu, estimant que ces derniers étaient « reconnus comme OGM par la directive européenne 2001-18, mais exclus de son champ d’application ».

Pas de dialogue possible

Frédéric Imbert, le directeur scientifique de la recherche et du développement de Dijon Céréales, a déploré « le refus de dialoguer » des manifestants, qui étaient « une cinquantaine », selon lui, et se trouvaient toujours sur le site de l’entreprise en fin de matinée. « Dijon Céréales respecte la réglementation ; on ne vend pas d’OGM et les plants en question ne sont pas classés OGM », a-t-il déclaré à l’AFP. « Les coopératives ne vivent pas de la vente de produits phytosanitaires. Notre objectif est au contraire de développer des techniques alternatives afin d’utiliser moins de produits chimiques. »

 

Dans un communiqué de presse publié le 29 novembre, la Confédération paysanne a apporté son soutien « à la neutralisation par les Faucheurs volontaires de deux plateformes d’essai de colza contenant des variétés rendues tolérantes aux herbicides (VrTH) issues de mutagénèse ». Le syndicat diffuse également le communiqué des « faucheurs volontaires. « Non au passage en force des OGM cachés et de leurs brevets. Oui à la préservation de nos systèmes agraires existants, de notre santé et de notre environnement. Oui à une alimentation choisie et de qualité », affirme ce dernier.

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