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Grippe aviaire 9 400 canards abattus par précaution dans le Gers

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Le mouvement Les Canards en colère annonce l’abattage de 9 400 canards ce 20 février 2018 dans deux exploitations du Gers au nom du principe de précaution en raison de la présence d’un virus d’influenza aviaire faiblement pathogène. La préfecture a confirmé l’information.

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« 7 400 canards ont été abattus sur une exploitation à Sauviac » et 2 000 autres à Viella, deux communes situées dans le sud du département, déjà touché par ce type d’épidémie, indique Lionel Candelon, fondateur des Canards en colère.

Quatre bâtiments

À Sauviac, « il y a quatre bâtiments avec 2 000 canards chacun. Seulement deux bâtiments ont été confirmés comme atteints », déclare Lionel Candelon, mais « pour ne pas prendre de risques, l’éleveur a demandé l’abattage des canards des quatre bâtiments ».

« Conformément à la réglementation européenne, deux zones réglementées sont définies à Viella et Sauviac dans un rayon de 1 km, selon la préfecture. Les entrées et les sorties de volailles sont interdites. Tous les élevages de volailles y font l’objet de visites vétérinaires avec, dans les élevages de palmipèdes, dépistage systématique du virus influenza aviaire. »

Dépistage obligatoire

Ces zones réglementées seront levées « 21 jours après la fin des opérations de nettoyage et de désinfection », ajoute la préfecture. Selon la préfecture, la présente « souche faiblement pathogène d’influenza aviaire n’a pas de caractère exceptionnel ou alarmant. […] Elle n’a notamment aucun lien direct avec les souches hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont justifié en 2016 et 2017 des abattages massifs de volailles dans le sud-ouest de la France ».

À Sauviac, Les Canards en colère contestent la fiabilité des analyses et se demandent pourquoi seulement deux des quatre bâtiments seraient affectés par le virus. « On remet en cause la biosécurité », s’indigne Lionel Candelon.

« L’éleveur a traité de manière identique ses quatre bâtiments », estimant que soit les analyses sont passées à côté d’une contamination, soit au contraire elles se sont révélées positives là où le virus était absent et « on a euthanasié des canards qui n’étaient peut-être pas malades », ajoute-t-il.

AFP

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