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Prix du lait « L’État doit mettre des garde-fous »

© Cédric Faimali/GFA

Pour la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), « l’ambition des États-généraux de l’alimentation ne doit pas se limiter à une boîte à outils interprofessionnelle et législative sans cadrage de l’État ».

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« La responsabilité de l’interprofession engagée dans le plan de filière ne va pas sans celle du gouvernement », tempête la FNPL, dans un communiqué publié ce mercredi 26 septembre 2018.

Pour le syndicat, « c’est le rôle de l’État de mettre des garde-fous là où le règne du plus fort casse toute dynamique laitière française avec une double peine pour les éleveurs laitiers, une contrainte volume et un prix anormalement bas ».

« Être opérationnel pour les négociations »

La FNPL pointe du doigt l’ordonnance sur l’augmentation du seuil de revente à perte (SRP), qui « ne peut pas faire l’économie de l’évaluation de son impact sur les prix agricoles et le prix du lait. Il n’y a pas d’automaticité entre l’augmentation du SRP et la hausse du prix du lait ».

Le syndicat estime que cette ordonnance « doit être opérationnelle pour le début des négociations commerciales qui, chaque année, virent au psychodrame avec les producteurs de lait qui payent le prix de la guerre des prix ».

V. Gu.

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