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Union européenne/États-Unis Vers la fin de la guerre du bœuf aux hormones ?

© Pixabay

La Commission européenne souhaite privilégier l’importation sur son territoire de bœuf « de haute qualité » provenant des États-Unis.

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Vieille de 30 ans, la querelle sur le bœuf qui oppose l’Union européenne à la première puissance mondiale a tendance à ternir leurs relations commerciales. La Commission européenne souhaite entrer en discussion avec Washington afin de régler ce différend et désamorcer le risque d’une guerre commerciale avec les États-Unis. Elle en a fait la demande au Conseil.

Pas de remise en cause du quota

Phil Hogan, le commissaire en charge de l’Agriculture, a précisé que « le quota de viande bovine importé de l’étranger ne serait pas modifié ». Dans sa proposition au Conseil, la Commission suggère qu’une partie de ce quota d’importation, qui concerne le bœuf étranger « de haute qualité », puisse être attribuée aux États-Unis.

Bœuf aux hormones

Le Commissaire a aussi insisté sur le fait que le quota continuerait à ne couvrir que des produits conformes aux normes européennes en matière de sécurité sanitaire des aliments, en l’occurrence uniquement le bœuf non-traité aux hormones. L’Europe a en effet interdit l’importation de viande de bœuf ayant reçu des hormones de croissance en 1988.

Les États-Unis ont depuis riposté par des sanctions telles que des taxes douanières sur certains produits du terroir. En juillet dernier, Donald Trump et Jean-Claude Juncker se sont engagés à « ouvrir une nouvelle phase dans les relations des États-Unis et de l’Union européenne ».

B.Q. avec l’AFP

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