Grippe porcine Des virus qui circulent en permanence
Elle fait moins parler d’elle que sa « cousine » l’influenza aviaire, mais l’influenza porcine est sous surveillance.
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« Le réseau d’épidémiosurveillance Résavip (Réseau national de surveillance des virus influenza chez le porc) assure depuis 2011 une surveillance clinique des souches circulant en France », a expliqué Emmanuel Garin, vétérinaire à Coop de France, lors de la Journée annuelle du Résavip, le 14 novembre dernier à Paris.
Un réseau unique
La France est le seul pays européen à avoir mis en place un réseau de surveillance, avec un partenariat public-privé (ministère de l’Agriculture, Anses, Coop de France, Adilva, GDS France, SNGTV) et des animations régionales.
Les virus influenza enzootiques circulent en permanence dans la population porcine. Les différentes souches en circulation sont identifiées à l’occasion de syndromes grippaux dans les élevages, grâce à 70 vétérinaires volontaires.
Depuis 2011, ce sont 1 669 visites qui ont été réalisées, dont une petite moitié positive à l’un des quatre virus influenza porcine présents en France (sans compter leurs variants, plus ou moins nombreux) :
- H1N1 (d’origine aviaire) ;
- H3N2 et H1N2 (réassortant avec des virus grippaux humains) ;
- H1N1 pandémique (d’origine humaine multiréassortant).
Tous les types d’élevages sont affectés, même si les populations surveillées sont en majorité des naisseurs-engraisseurs. Quant aux animaux atteints, il s’agit surtout des porcs en croissance (maternité et postsevrage en majorité), et peu des truies ou des cochettes, avec un âge moyen de 11,5 semaines.
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