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Cheval La FNC réagit aux propos de Brigitte Bardot

La Fédération nationale du cheval (FNC) s’est offusquée la semaine dernière au sujet de propos tenus par Brigitte Bardot à la suite d’un entretien qu’elle avait eu avec le Président de la République où Emmanuel Macron aurait indiqué qu’il était favorable à la fin de l’hippophagie.

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Le syndicat a envoyé un courrier à Emmanuel Macron pour lui indiquer qu’« une telle position aurait des conséquences catastrophiques, en termes d’économie d’emploi, d’aménagement du territoire et de bien-être animal. » Il souligne notamment que la centaine d’abattoirs habilités en France participe au maintien de l’emploi et du tissu rural « dans les meilleures conditions de protection animale et de traçabilité. »

Une question de bien-être

La FNC rappelle que le cheval est produit agricole et « que la consommation de viande chevaline avait été rétablie en France à la fin du XIXe siècle à la demande de la Société protectrice des animaux (SPA) pour améliorer la fin de vie des chevaux et que la fermeture des abattoirs aux États-Unis est remise en cause face aux conséquences dramatiques engendrées sur le bien-être des équidés. »

Tous les propriétaires de chevaux sont libres de sortir à vie leurs chevaux de la chaîne alimentaire, mais le syndicat constate que « cela se traduit hélas, en France comme en Europe, par d’importantes atteintes au bien-être animal, par ignorance de leurs besoins, par incapacité financière d’assumer le coût des soins et de l’euthanasie, avec comme conséquences des animaux négligés et abandonnés. »

Une Charte nationale pour le bien-être

La FNC souligne aussi que la filière équine a rédigé une Charte nationale pour le bien-être équin et que cette dernière avait été partagée avec les associations de protection des animaux dont la Fondation Brigitte Bardot.

Le syndicat s’inquiète des conséquences de la réactivation de ce débat. « La filière traverse des difficultés depuis plus de cinq ans, rappelle-t-il. La stigmatiser ne peut que compromettre les débats en cours avec la commission européenne sur la TVA ou encore la Pac, éléments indispensables pour maintenir les 37 500 emplois agricoles de la filière et rendre plus résilientes les différentes entreprises du secteur. »

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