Grippe aviaire Surveillance : des élevages tirés au sort seront prélevés pour analyses

Comme chaque année depuis l’épizootie de 2002-2003, la Commission européenne demande que soit mis en place un programme de surveillance de l’influenza aviaire au sein des élevages de volailles. Il est basé sur la surveillance sérologique des virus influenza de sous-types H5 et H7, « afin de garantir l’absence de circulation des virus IA sous forme subcliniques, notamment pour certaines populations de volailles d’espèces peu sensibles, se trouvant dans les élevages commerciaux », explique la note. Si la sérologie est positive, une virologie sera réalisée.

L’enquête est répartie sur l’ensemble de l’année civile, avec une date limite de prélèvements repoussée au 30 octobre 2018. Elle ciblera des élevages tirés au sort selon une analyse de risque. Ce sont les Draaf qui sont chargées du suivi. La répartition des élevages à dépister par département a été faite en fonction des effectifs.

Priorité sur les palmipèdes, les élevages autarciques et les zones humides

Les élevages de palmipèdes, les élevages autarciques disposant de leur propre salle de gavage, et ceux situés dans les zones humides, devront être plus particulièrement ciblés. La sélection des élevages de palmipèdes PAG, sans salle de gavage attenante, à dépister tiendra compte autant que possible de la réalisation des dépistages obligatoires avant mouvement vers les salles de gavage. Les gibiers de repeuplement seront si possible prélevés avant les lâchers (qui débutent à la fin de l’été).

Sont exclus de l’enquête les ateliers de poulets de plein air, de pintades et de ratites. Les ateliers de volailles associés à une tuerie ne sont plus spécifiquement visés, mais sont intégrés dans la population concernée par la surveillance. Par contre, il y a une reprise des prélèvements dans les ateliers de cailles, en ciblant prioritairement les reproductrices ou à défaut les cailles de chair.