Label rouge Le veau Bretanin fête ses 30 ans
Cent soixante éleveurs et professionnels inscrits dans la filière Bretanin se sont réunis ce 25 novembre 2019 à Saint-Gilles (Ille-et-Vilaine) à l’occasion des 30 ans du veau fermier sous label rouge.
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4 700
c’est le nombre de veaux produits par la filière Bretanin en 2019.
Cinquante éleveurs sont inscrits dans cette démarche, répartis sur la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire avec 4 700 veaux abattus (chiffres de 2019). Dans le secteur de l’aval, le veau Bretanin regroupe 160 points de vente dont 80 % sont des bouchers artisanaux, qualifiés comme étant les « meilleurs ambassadeurs pour proposer à la vente notre veau fermier », soutiennent la présidente de la filière, Carole Leromain, et son directeur, Jean-Stéphane Blanchard.
La production, qui permet de dégager un complément de revenu, est « la continuité de l’activité laitière. Il faut d’abord être producteur de lait pour faire du Bretanin », explique un éleveur adhérent. Pour rappel, la filière, sous label rouge depuis 1989, est une production de veaux issus de races à viande et/ou mixtes. Tous proviennent du même fournisseur. Les sujets, pour répondre aux exigences du cahier des charges, doivent être nourris exclusivement au lait entier. Ce lait doit être produit sur la même exploitation. Autre condition, les veaux doivent être élevés sur paille.
« On va vers le temps du mieux manger »
La rencontre du 25 novembre 2019 a suscité de nombreux échanges entre les différents acteurs de la filière (producteurs et représentants des abattoirs, grossistes, points de vente…). « Trois bouchers d’excellence étaient notamment présents et ont travaillé le produit en direct sur la journée. Les éleveurs ont ainsi pu découvrir l’aboutissement de leur production », explique le directeur de la filière.
« Nous nous sommes également interrogés sur l’avenir de la filière ; qu’est-ce que sera le veau Bretanin dans dix ans ? Tous les partenaires le voient se développer, grâce en partie à une diversification dans les restaurations collectives et commerciales. L’objectif souhaité est de parvenir à 5 500 veaux abattus. La montée en gamme inscrite dans la loi EGAlim va nous aider à poursuivre notre développement », conclut-il.
Lucie Pouchard
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