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Recherche Le conseil « ruminants » liste ses priorités 2020

Le conseil en charge des ruminants à FranceAgriMer a fait du bien-être animal, de la compétitivité et du changement climatique ses principaux axes de réflexion pour les deux années à venir.

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Fin de la délibération. Le conseil spécialisé en charge des ruminants à FranceAgriMer a listé cinqenjeux majeurs à court terme : le bien-être animal, la Pac, l’autonomie protéique, la compétitivité et le changement climatique.

Le bien-être animal, un enjeu transversal

« Si l’activité d’élevage est importante pour l’économie des territoires, elle est aujourd’hui confrontée à des enjeux environnementaux et sociétaux importants, dans un contexte socio-économique souvent difficile », appuie la synthèse publiée le 20 novembre 2019.

Si l’Inra se voit inscrire « la durabilité des systèmes d’élevage » et le « développement des élevages créateurs de valeurs et répondant aux attentes sociétales » dans ses orientations stratégiques prioritaires, un groupe de travail animé par FranceAgriMer va également voir le jour. Centré sur la question de l’impact économique du bien-être de la production à la commercialisation, ce groupe sera probablement mis en commun avec la filière des viandes blanches.

Redresser la compétitivité

FranceAgriMer a également annoncé le lancement d’un « groupe de travail interadministrations chargé d’une analyse macroéconomique et par filière des causes de la détérioration de la balance commerciale agricole et agroalimentaire de la France ». En collaboration avec les ministères de l’Agriculture et de l’Économie, ce groupe de travail « GT diag comext » se penchera notamment sur les coûts de production spécifiques à chaque filière ainsi que sur le rôle de la distribution et de la restauration hors domicile.

En parallèle, les différentes interprofessions se préparent à la création potentielle d’un groupe « viande » au sein de l’Association française de normalisation (Afnor) dans le but de se protéger de la montée en puissance de la Chine dans le domaine. « La Chine a pris la présidence d’un des sous-comités ISO chargé de la normalisation des viandes, volailles, œufs et poissons en vue de promouvoir les normes chinoises à l’international », reprend le communiqué d’après les dires du ministère de l’Agriculture. « Sans commission nationale miroir, gérée par l’Afnor, la France ne participera pas aux travaux et les intérêts des professionnels français ne pourront pas être pris en compte. »

A. Courty

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