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Loup Les États membres doivent prendre leurs responsabilités

© Twitter / Michel Dantin

La Confédération paysanne, qui a assisté le 15 mai à Bruxelles à la conférence interparlementaire sur la défense du pastoralisme en Europe, constate que le commissaire européen à l’Environnement, Kamenu Vella, apporte peu d’espoir aux éleveurs en maintenant son objectif de développement des grands prédateurs.

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Le commissaire européen à l’Environnement « a déclenché un tollé », mardi à Bruxelles lors de la conférence sur la défense du pastoralisme face aux loups en Europe, « lorsqu’il a invité les parlementaires à se saisir de la chance d’avoir des prédateurs créateurs de revenus par le biais de l’écotourisme », rapporte la Confédération paysanne. Le commissaire exclut de revoir la convention de Berne.

Pourtant, « les constats de détresse des éleveurs et bergers sont partagés par des députés en Allemagne, en Autriche, en Espagne et en France », constate la Confédération paysanne.

« Karmenu Vella a réaffirmé que les États membres devaient prendre leurs responsabilités plutôt que de les reporter sur la Commission européenne, car ils disposaient d’outils réglementaires pour régler les problèmes localement », souligne Thomas Vernay, de la Confédération paysanne. « Alors qui dit vrai ? », interroge-t-il.

Dans son discours, le commissaire a précisé que « la Commission envisage de mettre à jour son document d’orientation sur les règles de protection des espèces en vertu de la directive sur les habitats. Cela fournira des éclaircissements sur le cadre juridique existant, y compris en ce qui concerne la flexibilité pour l’utilisation des dérogations pour éliminer les spécimens d’espèces strictement protégées dans certaines conditions. Les autorités des États membres et toutes les parties prenantes concernées seront consultées et impliquées dans cet exercice. »

M.-F.M.

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