Prix du lait Agrial redistribue environ 6 €/1 000 l
À l’issue des assemblées générales de section, le groupe coopératif s’est félicité lundi 16 avril à Caen que la fusion avec Eurial porte aujourd’hui ses fruits. Le niveau de rentabilité est conforme aux attentes.
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« Le projet de fusion avec les coopératives Eurial a été long et lourd à digérer, détaille Ludovic Spiers, le directeur général d’Agrial. Aujourd’hui, les tuyaux sont bien branchés et on trouve les synergies. La rentabilité de la branche laitière a été au rendez-vous cette année et présente ses premiers résultats positifs depuis la fusion. Nous avons beaucoup investi dans ce projet ainsi que dans la croissance externe et aujourd’hui nous en avons le retour. »
5,7 millions d’euros à redistribuer
La rentabilité nette de la branche laitière est d’environ 1 % en 2017, pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. Ce qui est en ligne avec la rentabilité globale du groupe qui a décidé d’un « niveau record » de ristournes : 18 millions d’euros, soit près de 30 % du résultat net de l’entreprise aux 13 000 agriculteurs adhérents.
En matière de prix du lait, cela correspond à 5,7 millions d’euros à redistribuer, soit environ 6 €/1 000 l, avec des disparités parfois importantes d’une exploitation à l’autre. Ce sont les premiers dividendes versés depuis le début de la fusion avec Eurial il y a trois ans.
« Nous avons voulu réaffirmer le sens de l’engagement coopératif, appuie Arnaud Degoulet, le président d’Agrial. Par ailleurs, les adhérents sont désormais intéressés au résultat global du groupe pour lequel ils reçoivent 4,3 millions d’euros cette année. » À l’issue des assemblées de section, les dirigeants estiment que « le projet coopératif d’Agrial est largement conforté par les adhérents ».
Dans la moyenne
La direction du groupe coopératif revendique un prix du lait payé aux producteurs dans la moyenne des plus importantes laiteries de France sur les sept dernières années. Sans vouloir donner le chiffre moyen pour 2017, le groupe reconnaît que la rémunération des éleveurs a encore été insuffisante.
« Cependant, nous faisons partie des laiteries qui réalisent parmi les plus gros volumes de collecte de France, argumente Ludovic Spiers. La rémunération du lait reflète le niveau de valorisation réalisé sur ces volumes importants. Certaines laiteries communiquent sur un prix du lait élevé, mais elles oublient de dire qu’elles ne représentent presque rien en volume. »
Alexis DufumierPour accéder à l'ensembles nos offres :