Prairies permanentes Sécheresse et chaleur freinent la pousse
La pousse mensuelle des prairies permanentes pâtit des conditions climatiques de juin. Elle est très inférieure à la pousse mensuelle de référence pour beaucoup de régions fourragères.
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Faisant suite au manque d’eau et aux fortes chaleurs, la pousse nette entre le 20 mai et le 20 juin est très inférieure à la pousse mensuelle de référence pour près de 60 % des régions fourragères. C’est ce qu’assure la note Agreste du ministère de l’Agriculture, publiée le 29 juin 2017. Seuls le centre de la France, la Franche-Comté, la Bourgogne, la Normandie et la pointe bretonne ont une pousse normale à excédentaire.
Le ministère estime qu’au 20 juin, la production cumulée des prairies permanentes est à 103 % de la production cumulée de référence à la même période. Ce qui représente une perte de 12 points par rapport au mois précédent.
Le Nord-Est très déficitaire
« La situation est néanmoins contrastée puisque la pousse cumulée au 20 juin est nettement inférieure à la référence dans les régions fourragères du quart nord-est, précise la note. Elle est également plus faible dans quelques régions fourragères des Pays de la Loire, du Nord, de la Nouvelle-Aquitaine et dans certaines zones d’Occitanie. Elle reste en revanche excédentaire en Auvergne. »
Dans les Hauts-de-France et le Grand-Est, la pousse cumulée depuis le début de l’année représente moins de la moitié de la pousse annuelle de référence. Le ministère attendait pourtant 60 %, au regard de la moyenne de 1982 à 2009. Même tendance dans les pays de la Loire : 67 %, contre 78 %.
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