Bien-être animal La filière équine prend les choses en main

Patrick Dehaumont, le directeur général de la DGAL a reçu ce 11 avril 2018, des mains de Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, la charte nationale pour le bien-être équin accompagnée de son manuel pratique. La charte a été signée en mars 2016 par les principaux acteurs de la filière cheval (1). Le manuel propose des solutions concrètes de mises en œuvre des huit recommandations de la charte. Le prochain objectif est sa validation par l’Anses.

Une démarche volontaire de progrès

« La charte et le manuel amènent à une démarche de progrès, collective et volontaire, explique Marianne Dutoit, la présidente de la Fédération nationale du cheval (FNC). L’aventure débute, le plus dur reste à faire, maintenant, il faut déployer la démarche. »

Christiane Lambert salue l’appropriation de la problématique du bien-être animal par les professionnels : « Pour éviter les interdictions, la rétorsion, les obligations, vous avez fait un guide de solutions. »

« Le volontarisme oui, mais il faut un cadre applicable à tout le monde, nuance Patrick Dehaumont. C’est aussi une question de crédibilité et de confiance des citoyens et de technique de la concurrence. Je ne dis pas qu’il faut imposer [la charte] réglementairement dès demain, mais je pense qu’il faut avoir plus que de l’incitation purement volontariste, il faut un petit peu pousser les feux sur un certain nombre de sujets. »

Application pour smartphones

L’application permettant aux détenteurs de chevaux de s’auto-évaluer en matière de bien-être animal sera enrichie dans le courant de l’année. Elle intégrera le manuel et des vidéos d’illustration de celui-ci. Elle recensera également les formations proposées dans la région de l’utilisateur.

(1) France Galop, Le Trot, la Fédération nationale du cheval, la Fédération française d’équitation, le Groupement hippique national ainsi que l’Association vétérinaire équine française.