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L’avis de l’analyste « Privilégier la pomme française dans les compotes »

Pour Daniel Sauvaitre, président de l’Association nationale pommes poires (ANPP), il faut privilégier la pomme française dans les compotes. © Christophe Mariot

Daniel Sauvaitre, président de l’Association nationale pommes poires (ANPP), nous livre sa pensée concernant la production française de pommes.

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« La production française de pommes en 2021 s’élève à 1,380 Mt. Elle compte beaucoup de petits calibres, plus difficiles à écouler sur le marché du frais, et plutôt destinés à la transformation, pour la fabrication de compotes notamment. Il en reste 300 000 t à commercialiser jusqu’à la fin de la campagne. Ces disponibilités suffisent pour satisfaire les besoins des industriels français, à condition qu’ils n’en importent pas de l’extérieur. Or, on estime leur taux moyen d’importation à 40 % (environ 60 000 t à la fin de mars). C’est très élevé, dans cette configuration de campagne où l’on a de quoi alimenter le secteur de la transformation. Nous souhaitons que nos pommes en stock trouvent preneurs. Les Français sont par ailleurs sensibles à l’origine. Ils veulent savoir ce qu’ils achètent. Au rayon frais, l’affichage de l’origine est obligatoire et nous demandons que cette obligation soit étendue aux matières premières principales des produits transformés. Pour que le verger français résiste au choc de la concurrence avec l’Est, il faut un lien fort avec le consommateur, et la transparence oriente son choix. La consommation des pommes en frais, retombée à des niveaux d’avant pandémie, est assez plate aujourd’hui, mais celle des produits transformés, de type compote, connaît depuis une dizaine d’années une hausse structurelle, avec le développement des pots, des gourdes, etc. »

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