Aménagement Objectif : un meilleur confort thermique

Depuis les années 1970 et jusqu’aux années 2000, la conjugaison parpaings, laine de verre plus plaques de plâtre a entraîné la réalisation de maisons individuelles sans inertie thermique. Très mal isolées, avec une étanchéité à l’air inexistante, elles ne permettaient pas, en outre, l’évacuation de la vapeur d’eau.

Priorité à l’isolation du toit

Dans un projet de rénovation, donner la priorité à l’isolation de la toiture s’avère rentable, car l’air chaud monte, et c’est là que les pertes de chaleur sont les plus importantes. Si les combles ne sont pas utilisés, mieux vaut isoler directement au niveau du plancher. La ouate de cellulose soufflée ne se tasse pas avec le temps et elle protège particulièrement bien de la chaleur estivale.

Quant aux façades, l’isolation par l’extérieur, continue et non fragmentée, offre la solution la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques au droit des planchers. Elle permet également de ne pas réduire la surface habitable et de l’occuper normalement pendant les travaux.

Une option consiste à envelopper la maison de panneaux de fibres de bois, que le propriétaire choisira de protéger par un bardage ou un enduit de finition, en fonction de son budget, de ses goûts esthétiques et des règles d’urbanisme locales. L’aspect extérieur étant modifié, il convient de faire une déclaration de travaux ou de déposer un permis de construire.

Ce chantier va de pair avec le remplacement des fenêtres par des doubles vitrages, avec lame d’argon et menuiseries à rupture de pont thermique.

En dernier lieu, l’isolation du plancher bas peut aussi être très précieuse. L’épaisseur de l’isolant varie en fonction du coefficient lambda du matériau choisi, c’est-à-dire la mesure de sa conductivité thermique. Pour traiter les questions d’humidité, ces travaux doivent être accompagnés par la pose d’une ventilation qui évite la condensation. Dans chaque département, le CAUE (1) donne des conseils gratuits et oriente vers des professionnels qualifiés, nécessaires à l’obtention du crédit d’impôt pour la transition énergétique.

(1) Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement.

Informations sur les aides sur le site de l’Agence nationale de l’habitat, www.anah.fr, et sur celui de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie, www.ademe.fr, avec des guides pratiques à télécharger.