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Pois Export en hausse

La campagne 2019-2020 se caractérise par des expéditions accrues vers l’UE et les pays tiers.

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De juillet 2019 à mai 2020, les exportations françaises de pois (hors semences) ont atteint 242 495 tonnes. Selon Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales, il s’agit d’une hausse de 24 % par rapport à 2018-2019 à la même période. « Les expéditions vers l’Union européenne ont augmenté, avec la Belgique comme première destination et près de 120 000 tonnes pour la fabrication d’ingrédients agroalimentaires et l’alimentation animale », note l’interprofession. L’export est également à la hausse vers l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas.

Démarrage timide

En l’absence d’expéditions vers l’Inde, le marché étant fermé aux pois de toutes origines depuis près de deux ans et demi, les exportations vers les pays tiers ont malgré tout décollé. Cette hausse s’explique par des chargements de pois jaune vers la Chine en containers, mais aussi récemment du vrac. Ils ont atteint 15 200 tonnes à fin mai, contre 1 800 tonnes l’an dernier à la même période. Toutefois, le Canada, plus compétitif, reste, de loin, son premier fournisseur, avec déjà 1,99 million de tonnes d’août 2019 à mai 2020.

« En pois standard nouvelle récolte 2020, l’activité sur le marché intérieur démarre timidement, faute d’intérêt côté fabricants d’aliments. Et les vendeurs ne sont guère présents », informe Terres Univia. Quelques transactions ont cependant été réalisées avec des acheteurs du nord de l’Union européenne. 

« À l’export, le prix du pois standard rendu Rouen était momentanément indexé sur celui du blé Euronext, à savoir le cours du blé échéance septembre 2020 + prime acheteur de 40-45 €/t le 7 juillet, soit proche de 227 €/t, ajoute l’institut. Mais, pour le moment, ces prix ne sont pas significatifs. »

En nouvelle récolte, on note également l’intérêt des acheteurs pour le pois jaune, sur la même base + 45 à 50 €/t, de l’ordre de 232 €/t. « Quelques affaires ont été traitées, mais les organismes stockeurs hésitent à s’engager, préoccupés surtout par les volumes et la qualité des récoltes à venir », complète l’interprofession.

C. Fricotté

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