Embargo / Viande La Russie « fait monter la pression »

« À quelques jours de la parution des premières conclusions du Panel à l’OMC (1) introduit par l’Union européenne faisant suite à l’embargo sanitaire russe sur les viandes porcines européennes, la Russie fait monter la pression et souffle le chaud et le froid », estime Culture Viande dans un communiqué diffusé ce 14 février 2017.

« Délistement » d’abattoirs en vue

Le syndicat d’abatteurs rapporte dans son bulletin hebdomadaire que « les autorités sanitaires de la Fédération de Russie viennent d’annoncer qu’elles allaient procéder au délistement des établissements français et européens qui n’exportent plus vers la Russie depuis plus de trois ans et la suspension des agréments de ceux qui n’exportent pas depuis plus de dix-huit mois et moins de trois ans. »

Autrement dit, selon Culture Viande, comme les exportations de viande porcine française et européenne vers la Russie sont suspendues à cause d’un embargo sanitaire depuis février 2014, « tous les établissements français et européens d’abattage et de découpe de viande porcine seraient délistés si cette mesure s’applique ».

Une « nouvelle contrainte »

Ce serait la même chose pour les établissements bovins sous embargo politique, « à l’exception de ceux autorisés à exporter des gras et abats de bœuf. L’ouverture du marché russe, qui apparaissait déjà comme un objectif lointain, risque de s’éloigner un peu plus avec cette nouvelle contrainte qu’il faut d’ores et déjà envisager : celle de réobtenir les agréments sanitaires à l’exportation. »

(1) Organisation mondiale du commerce.