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Bovins de boucherie Climat commercial pesant

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L’activité se concentre sur les réformes laitières. Les besoins en charolaises ou croisées sont réduits dans de nombreuses structures. Pour les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, limousines ou aubracs de qualité bouchère, l’écoulement reste convenable et répond à une demande de niche.

Pour les bonnes charolaises lourdes ou les aubracs plus « standard », le commerce se complique, ces animaux ayant perdu leurs débouchés dans la restauration. La tendance reste lourde pour les sujets de milieu de gamme.

En réformes laitières, le marché semble moins déséquilibré en raison des travaux de printemps dans les élevages. Si le steak haché reste plébiscité en grandes surfaces, la demande en minerai est modeste sans la restauration. Les tarifs sont légèrement en baisse en prim’holsteins. La situation est compliquée en mixtes (normandes et montbéliardes). Les industriels cherchent à faire converger les prix vers ceux des laitières. Les prix sont stables dans les taureaux de réformes.

En jeunes bovins, la fermeture de la restauration en Italie porte préjudice aux viandes françaises. Les tarifs sont malmenés dans les charolais expédiés sur l’Italie du Nord. Les limousins de qualité bouchère ou les blondes de moins d’un an trouvent néanmoins preneurs pour le sud du pays.

En laitiers, le commerce est déstabilisé. Les animaux doivent intégrer le circuit des réformes laitières, avec des tarifs en baisse.

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