Bovins de boucherie Marché sous tension

Les volumes issus de femelles de qualité bouchère s’écoulent au compte-gouttes vers la boucherie traditionnelle ou les rayons traditionnels en grande distribution. De nombreux animaux, qui auraient dû être présentés sur les concours, ne trouveront pas preneur. Dans les bonnes blondes d’Aquitaine, parthenaises ou limousines, les tarifs ont peu évolué mais le négoce relève un accroissement des stocks sur pied. En charolaises, certains industriels maintiennent des flux convenables et des prix stables, tandis que d’autres voient leur activité décroître. Dans les allaitantes de choix secondaire, la demande est restreinte.

En réformes laitières, malgré une demande concentrée sur la viande hachée fraîche ou les produits transformés, les besoins des industriels restent largement couverts. La dégradation de la cotation allemande crée des tensions sur le marché. Une pression est appliquée sur les prix des prim’holsteins. Les tarifs des normandes et montbéliardes sont malmenés, leur principal débouché étant la RHD.

En jeunes bovins, le climat reste tendu face au recul des commandes italiennes et des ventes en France. Les disponibilités saisonnières, pourtant mesurées, pâtissent de tarifs en repli. Les JB laitiers sont frappés par le repli de la demande allemande et la fermeture de la restauration rapide.