Bovins de boucherie Une activité au ralenti

L’épidémie de Covid-19 met à mal le secteur des animaux de boucherie haut de gamme, avec l’annulation de tous les concours de Pâques. Comme solution de secours, des attestations et plaques de présentation ont été distribuées dans les fermes par certains responsables de concours. « La baisse du nombre d’inscrits est de 10 % par rapport à l’an dernier », indique Jean-Yves Renard, président de la Fédération nationale des animaux de boucherie de haute qualité (FNCAB). « Si le confinement est levé à temps, il serait envisageable pour ceux qui le souhaitent, de reporter l’événement quinze jours avant la Pentecôte », ajoute-t-il.

Après une semaine assez convenable, la demande se rétracte dans les bonnes femelles parthenaises, aubracs, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises de qualité bouchère, mais les tarifs restent stables.

En réformes laitières, les volumes disponibles sont en baisse, mais restent suffisants au regard d’une activité perturbée et ralentie par la crise sanitaire.

En jeunes bovins, les commandes italiennes et grecques sont en repli après le sursaut de la semaine passée. L’activité dans les abattoirs est réduite et quelques reports de ramassage sont observés dans les ateliers.