Plants de pommes de terre Insectes : une lutte difficile
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
À l’occasion du 3e Carrefour plants de pommes de terre (1), Bernard Quéré, directeur de la FN3PT (2) a rappelé que la production sans phytos (thème de la manifestation) était un exercice imposé difficile à gérer. Alors qu’à peine 30 % des résultats des tests Elisa sont récupérés, il y a déjà 1 % des surfaces refusées à cause de la présence de virus. « C’est la première fois qu’on atteint un tel chiffre, puisque d’habitude, c’est plutôt autour de 0,2-0,3 %, a-t-il précisé. Cela donne l’ampleur du challenge, alors qu’il n’existe qu’une seule molécule (et une huile minérale) pour lutter contre les pucerons. »
L’autre fléau, selon la FN3PT, est le taupin : il y aurait près de 16 000 t de plants non certifiables pour cette raison. « Cela représenterait pour la filière un manque à gagner évalué à 18 millions d’euros de chiffre d’affaires, en raison des contraintes liées à la commercialisation de plants, à la fois déclassés et refusés », informent les producteurs.
C. F.
(1) À Paris, les 14 et 15 octobre 2020.
(2) Fédération nationale des producteurs de plants de pommes de terre.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :