Bovins Offre en baisse
La diminution de la production devrait s’étendre aux broutards en 2018. Seuls les abattages de vaches se maintiendraient.
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Selon les prévisions de l’Institut de l’élevage (Idele) pour 2018, la production française de viande bovine devrait continuer sa lente érosion, à hauteur de 1 %. La baisse des sorties de taurillons (- 2 %) expliquerait les deux tiers du recul global. Les abattages de jeunes bovins allaitants progresseraient peu au premier semestre, avant de fortement décliner.
La production de bœuf poursuivrait sa chute mais à une vitesse moins soutenue (- 4 % en 2018, contre - 8 % en 2017). Dans la catégorie des gros bovins finis, seuls les abattages de vaches de réforme se stabiliseraient. L’entrée en phase de décapitalisation, « alors que le cheptel était au plus haut, a conduit à de nombreuses réformes allaitantes en 2017, observe l’Idele. La baisse du cheptel reproducteur devrait se maintenir au même rythme en 2018. Le cheptel laitier se réduirait d’un peu plus de 1 %, ce qui se traduirait par un peu plus de réformes. » La survenue d’une nouvelle crise laitière pourrait, cependant, accentuer les abattages.
Le recul des effectifs de veaux de boucherie (- 2 %) serait partiellement compensé par une hausse des poids de carcasse. Les exportations de sujets de moins de 80 kg progresseraient encore, en particulier vers l’Espagne.
Moins de broutards
Le recul des naissances dans le cheptel allaitant, notamment depuis juin 2017, entraînera un fléchissement de l’offre en broutards. L’Idele prévoit une baisse très modérée des exportations, à hauteur de 2 %. « Les demandes italiennes et espagnoles devraient rester dynamiques. Les marchés turcs et israéliens pourraient, en revanche, rester compliqués, pour des raisons sanitaires (FCO) et de prix. »
Valérie ScarlakensPour accéder à l'ensembles nos offres :